JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ MENTALE
La définition la plus classique de la santé remonte à la déclaration que l’OMS a faite en 1948 et qui persiste et prie encore : « La santé est un état de bien-être physique (mental) et social complet, et pas seulement l’absence de conditions ou de maladies ».
Plus tard, lors de la réunion sur la promotion de la santé organisée par l’OMS à Ottawa (1986), il a été ajouté : « La capacité des gens à faire face aux défis et aux changements » Voici l’aspect fonctionnel en plus du physique, du mental et du social.
La santé mentale n’est donc pas seulement l’absence de troubles mentaux. L’OMS la définit comme un État providence dans lequel la personne est consciente de ses propres capacités, peut faire face au stress normal de la vie, peut travailler de manière fructueuse et apporter une contribution à sa communauté.
Centre de Santé Mentale Dalal Xel à Thiès
Tout le monde a la santé mentale, tout comme tout le monde a la santé physique.
En cette journée mondiale de la santé mentale, nous devons constater une fois de plus que dans les sociétés des pays pauvres, les services de santé ordinaires sont souvent d’une précarité alarmante et, par extension, les soins de santé mentale sont autant ou plus précaires, lorsqu’ils ne sont pas inexistants.
Centre de Santé Mentale Emile Badiane de Ziguinchor
Les sociétés qui se soucient de la santé mentale de leurs citoyens et qui s’en occupent génèrent un bien-être plus collectif et qui font la promotion du fait que les gens qui y vivent ont plus de capacité et de ressources pour surmonter les adversités de la vie.
Centre de Santé Mentale Emile Badiane de Ziguinchor
De À la FUNDACIÓ KASSUMAY à cette occasion, nous nous avouons à nous exclamer face au manque d’accès aux soins médicaux dans tant de régions du monde et aujourd’hui en particulier au manque de consultations et de soins en santé mentale, qui est souvent le grand oublié et même invisible. Dans certains territoires, les troubles et les maladies mentales sont considérés comme des malédictions et sont un stigmate terrible pour ceux qui en souffrent. Nous sommes tous loin de la réalisation de services de santé mentale universels de qualité partout dans le monde et d’être des protagonistes dans l’acceptation et la solidarité avec les personnes touchées.