DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME
La Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) est un document qui marque une étape importante dans l’histoire des droits de l’homme. Élaborée par des représentants de toutes les régions du monde ayant des antécédents juridiques et culturels différents, la Déclaration est considérée comme un idéal commun pour tous les peuples et nations, car elle établit les droits fondamentaux de l’homme qui doivent être protégés dans le monde entier.
Il s’agit d’un document d’une trentaine d’articles qui mettent en lumière pour la première fois les droits de l’homme considérés comme fondamentaux et qui s’appliquent, sans exception, à tous les êtres humains.
Le DUDH a été approuvé et proclamé par l’Assemblée générale des Nations Unies au Palais de Chaillot (Paris) le 10 décembre 1948, peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Mais la défense des droits de l’homme est plus ancienne, car le désir d’un monde plus juste, plus libre et plus bienveillant a certainement été une aspiration commune depuis l’existence des êtres humains.
Les premières nouvelles documentées que l’on peut considérer comme des précurseurs correspondent au troisième millénaire av. J.-C., en Égypte : dans le Livre des Morts. Au XVIIIe siècle av. J.-C., en Mésopotamie, nous trouvons le Code d’Hammurabi. Plus tard, la culture grecque a été une percée substantielle, établissant la naissance de la démocratie et un nouveau concept de dignité humaine.
Une autre des grandes références de l’Antiquité a été Rome, qui a réuni les progrès des civilisations qui l’avaient précédée en les resserré et en les élargissant à travers le bassin méditerranéen et l’Europe. Alors que les cultures mésopotamienne, égyptienne, grecque et romaine se sont développées autour de la Méditerranée, de grands penseurs comme Bouddha et Confucius ont également émergé en Inde et en Chine.
Le christianisme a représenté une nouvelle étape dans le développement historique des droits de l’homme, approfondissant l’idée de dignité et d’égalité des êtres humains et rejetant la violence en même temps. Au début du VIIe siècle, Mahomet a commencé à répandre l’Islam qui insiste sur l’égalité des êtres humains proclamée par le christianisme.
En Angleterre, en 1215, magna carta (Grand Document des Libertés). Il s’agissait d’une déclaration des droits et devoirs de chaque système social et a forcé le roi à respecter la procédure judiciaire: personne ne pouvait être arrêté arbitrairement.
Il convient de garder à l’esprit qu’en Catalogne il ya déjà des références de l’année 1428 recueillies dans les Fourrures des Corts de la Couronne d’Aragon, ainsi que d’autres références à la Fuero de Vizcaya en 1527.
Dès 1689, toujours en Angleterre, la Charte des droits fut rédigée qui récupéra et renforça certains pouvoirs parlementaires disparus ou diminués sous le règne des Stuart. Son importance réside dans la constitution d’un précédent immédiat des Déclarations modernes des droits.
Le document principal traitant de la détermination des droits de l’homme et de sa défense date de 1789, date à Français révolution : La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui, comme son nom l’indique, ne faisait référence qu Français hommes. J’ai ignoré les femmes et les indigènes des colonies. Mais c’est un premier pas dans la modernité qui a servi à rédiger la première Français constitution et d’autres plus tard. C’était aussi un modèle de la première et unique constitution des États-Unis en 1787.
Les droits de l’homme, et tous les efforts de la communauté internationale pour établir un système de protection de leur respect, sont le principal moyen de promouvoir la paix et de limiter les abus de ceux qui utilisent leurs positions de pouvoir et la violence physique, structurelle et symbolique pour annuler, maîtriser et décrire des personnes, des communautés et des populations entières : cela porte atteinte au principe d’humanité consacré dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Les droits de l’homme sont des garanties juridiques spécifiées dans les domaines civil, politique, économique, social, culturel et environnemental, que nous ne possédons potentiellement tous les êtres humains que parce qu’ils existent. Mais néanmoins, il y a encore des régions dans le monde où des générations de personnes ne savent pas ce que c’est que de vivre avec des garanties pleines de leurs droits fondamentaux.